Les Français ont de plus en plus recours au numérique dans le monde de la santé. Selon une étude de février 2024 de la Délégation au numérique en santé, ils seraient 90% à déjà avoir eu recours à un outil ou service numérique dans ce secteur. Néanmoins, ils restent prudents quant à ces usages, car 86% d’entre eux considèrent que leurs données de santé sont particulièrement sensibles et redoutent le piratage ou des utilisations à des fins commerciales.
Dans ce contexte, les établissements de santé, publics comme privés, doivent à la fois rassurer les Français et leur apporter des solutions fiables de préservation de leurs données de santé.
Exigences réglementaires et meilleur traitement
La numérisation prend alors tout son sens. Protection des données personnelles, amélioration des traitements et de la prise en charge… Les enjeux sont nombreux. Et les obligations pour les hébergeurs de données de santé multiples. Ils doivent se conformer à toutes les lois pertinentes, y compris le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) et la législation nationale relative à la protection des données de santé.
L’accès à des données de santé numérisées permet aux professionnels de santé de mieux comprendre, prévenir et traiter les maladies ainsi que de personnaliser les traitements en fonction des pathologies et de l’historique médical de chaque personne. La numérisation et l’interopérabilité des données sont alors vues comme des étapes fondamentales vers une gestion des données plus efficiente.
Confidentialité et sécurité nécessaires
La numérisation et la conservation des données médicales assurent également aux professionnels de santé la garantie de respecter les réglementations en vigueur, notamment celles liées au RGPD.
La question de la sécurité informatique ne cesse de croître face aux recrudescences d’attaques contre les établissements de santé et la valorisation des données de santé sur le dark web. Les données de santé nécessitent une confidentialité hors pair. Leur classement et leur archivage peuvent alors faire l’objet de process de chiffrement, de contrôles d’accès ou d’autres mesures de sécurité éprouvées comme la cryptographie et l’authentification.
Le nécessaire recours à la numérisation fidèle
Face à l’ensemble de ces enjeux, les établissements de santé peuvent avoir recours à un prestataire externe pour la numérisation fidèle des données de santé. À la condition qu’il soit certifié NF 544. Cette certification assure que le prestataire répond à des normes strictes en matière de sécurité, de protection et de confidentialité des données. Cette certification doit être renouvelée régulièrement et implique des audits de conformité. Un moyen pour les établissements de santé de se libérer de la gestion des exigences réglementaires, qui peut être complexe.
L’archivage électronique des données de santé : le S.A.E solution idéale
Le recours à une solution S.A.E (système d’archivage électronique) présente alors bien des avantages, car il permet aux établissements de santé de disposer d’une copie fiable des données de santé et d’assurer une traçabilité complète de toutes les opérations effectuées sur les dossiers médicaux. Leur version numérique est ainsi consultable à n’importe quel moment et de manière quasi instantanée. Les professionnels de santé gagnent alors un temps considérable et se recentrent sur la relation avec les patients pour améliorer leur prise en charge.
Cette amélioration dans la gestion du temps et des ressources favorise alors une meilleure coordination et la continuité des soins entre les différents services et professionnels de santé. Afin de prévenir les risques d’intrusion ou de piratage, le S.A.E assure une sécurité renforcée des données de santé. Il permet une protection, et une préservation pérenne dans le temps.
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